Retour à la source de la Bléone.
Date : 3, 4 et 5 juillet 2018 pour une progression sur le lit de la Bléone.
Objectif :
- Tester du matériel et des applications embarquées sur téléphone, il s’agit en fait plus d’un retour d’information qu’un véritable test complet,
- reconnaître un parcours pour préparer un stage de survie « sauvage »,
- démontrer que l’esprit peut-être plus fort que le corps,
- valider que la Bléone n’est pas tout à fait propre,
- se faire plaisir pour un petit repos au Refuge de l’Estrop.
Ce qui n’était pas un objectif :
- Faire une performance sportive,
- tomber malade,
- aller au bout de ses limites,
- enfreindre la législation.
Contraintes :
- Nous n’avions qu’une contrainte de temps : être rentrés sur Digne le 5 juillet 2018 en fin d’après-midi, que nous ayons atteint le Refuge de l’Estrop ou pas,
- il est interdit d’allumer un feu en cette période, toutefois nous en avons démarré un à l’archer, en toute sécurité dans le lit de la Bléone et avons utilisé les flammes pour allumer le réchaud à gaz pour faire bouillir l’eau,
- et bien évidemment ne pas se blesser !
Chronologie :
J-2 : Dépose de la voiture au parking du lac des Eaux Chaudes, retour en VTT.
J1 08:30 : Départ depuis le pont Alexandra David Neel sur le lit de la Bléone.
J1 17:00 : Pause pour la nuit à la Javie.
J2 07:30 : Départ depuis la Javie sur le lit de la Bléone.
J2 11:15 : Abandon du lit de la Bléone pour un retour sur la route, piste et sentier pour rejoindre le Refuge de l’Estrop.
J2 16:30 : Arrivée au Refuge de l’Estrop.
Distance :
J-2 : 34 km avec 500 m de D- (un régal 😉 ).
J1 : 21 km à pied.
J2 : 27 km à pied.
J3 : 8 km à pied.
Participants :
- Nils Ruffieux, 31 ans pour 1,85m et 75kg, à déplorer un crevasse persistante sous un gros orteil,
- Pierre B., 16 ans pour 1,76m et 76kg, a perdu 2 kg, il est toujours à la recherche d’une bouteille de Cristalline,
- Eddy P., 17 ans pour 1,64m et 54kg, a perdu 1,7 kg à déplorer des tendons d’Achille douloureux,
- Eric Pilmann, 49 ans pour 1,75m et 92kg, a perdu 2,3 kg, à déplorer une cheville gauche fragilisée.
Phase 1 : Pont Alexandra David Neel -> Pont des Arches
Pour info :
- Les distances et temps de marche ont été calculés depuis le site visugpx.com ou avec des montres Suunto (Spartan et Traverse). Il y a souvent des différences liées aux nombreux changements de rives dans le lit de la Bléone ou aux écarts pour chercher / récupérer des matières de premières nécessités.
- Les liens proposés ne seront pas vérifiés après leur mise en ligne, nous ne faisons pas de publicité, il s’agit juste de partager de l’information, certes des boutiques de ventes par correspondance ou des chaines peuvent souvent revenir, mais c’est un état de fait pas une orientation volontaire.
- Ne sachant absolument pas ce que nous pourrions trouver, nous sommes partis avec le minimum syndical, il s’agit de faire une reconnaissance, il n’est pas question de se dégouter des efforts (pour rappel 2 ados composent le groupe), mais d’acquérir une expérience dans une ambiance qui doit rester sympathique et conviviale.
C’est parti :
Nous avons voulu prouver qu’il était possible de trouver les principaux équipements (dans les priorités de la survie) au sein du lit de la Bléone. Nous avons donc exploré le lit de la Bléone depuis le pont Alexandra David Neel jusqu’au pont des Arches. Soit une distance de 3,8 km en ligne droite et un temps de presque 3 heures. Donc une vitesse à peine supérieure à 1km/heure. Cela est dû au fait que nous avons beaucoup zigzagué au sein du lit de la Bléone afin de récupérer et détourner du matériel.
Phase 2 : Pont des Arches -> La Javie
Équipement :
Un sac à dos différent par personne, le tableau ci-dessous donne quelques indications par rapport à l’usage fait durant ce périple.
- Ultralight forclaz / Décathlon, 37 l / 900 gr, il lui manque une seconde poche sur la sangle ventrale, une mini poche filet avec attache pour les clés. Sinon sac au top utilisé depuis des années
Infos complémentaires. - US assaut pack / Miltec, 25 l / 1100 gr, pour augmenter la capacité, ne pas oublier de prendre des sangles adaptées.
- Portage hydratation / Fox, 16 l / 800 gr, c’est pris une petite déchirure sans savoir comment. Trop petit.
- Ultra léger / Nature et découverte, 30 l / 700 gr, pas confortable s’il est trop chargé sur une distance aussi importante.
Matériel trouvé ou embarqué :
Coupant :
- Wild Steer WX : couteau pliant ; pas utilisé sauf pour creuser à l’arrache une rigole lorsque l’eau a déboulé sous la bâche.
- Bléone : pièces de fer tranchantes ; utilisées pour couper des cordes et tailler la drille pour démarrer le feu à l’archer.
- Leatherman : couteau multi outils ; utilisé au refuge pour réparer une paire de lunettes d’un randonneur.
Contenant :
- Maison : 2 bouteilles vides en plastique ; pour stocker l’eau.
- Amazon : popote ; pour faire bouillir l’eau afin de la rendre potable.
- Bléone : de nombreuses bouteilles avec diverses contenances, de 0,5 l à 5 litres et en diverses matières : fer, plastique et verre ; certaines ont été utilisées pour le transport de l’eau. Dans un contexte classique, des nasses pour capturer du poisson auraient pu être fabriquées avec les bouteilles en plastique.
- Bléone : poêle ; pas utilisée car rien à faire cuire.
- Bléone : cocotte-minute ; pas utilisée car l’intérieur était trop sale et pas assez de temps pour la mettre en conformité pour faire bouillir l’eau.
- Bléone : plaque de fer souple ; devait être façonnée pour être transformé en contenant pour rendre l’eau potable.
Chauffant :
- Bléone : boite d’allumettes ; le séchage a été mal effectué la partie souffre a été perdue. Non utilisé.
- Bléone : pierre avec un trou ; pour la poignée de l’archer.
- Bléone : planche de bois ; pour la planchette pour allumer le feu.
- Bléone : bâtonnet en bois en bois ; pour la drille pour allumer le feu à l’archer.
- Maison : lacet ; corde pour l’archer.
- Bléone : bouts de bois ; arc pour allumer le feu.
- Coleman : réchaud et cartouche de gaz ; pour faire bouillir l’eau.
Corde :
- Bléone : bouts de corde en nylon, cuivre, tissus, fer, … ; pour attacher la bâche. Pas eu le temps de tresser les fibres des petits bouts pour créer une véritable corde utilisable.
- Decathlon : corde X 2 en 3mm x 10m ; pour servir de faitière sous la bâche.
- Decathlon : corde (boucle 1,2m) ; sécurité : pour participer à la création d’un baudrier, sangle dorsale.
- Decathlon : corde (boucle 1,75m) : sécurité : pour participer à la création d’un baudrier, sangle bassin.
- Decathlon : corde 7,5 mm x 20m ; sécurité : Passage de gué.
- Decathlon : mousqueton x 2 ; sécurité : Passage de gué.
Couvrant :
- Bléone : bâche épaisse 1,5 x 2 m ; ok pour une personne. Le toit
- Bléone : pièce de tissus « étanche » de 1 x 2 m ; ok pour une personne. En couverture ou pour un complément de toit.
- Amazon : bâche. X 2 ; pour le toit.
- Amazon : tapis de sol, couverture de survie réutilisable. X 2 ; tapis de sol.
- Maison : « Soft Shell » avec capuche.
- Maison : pantalon jambes détachables.
- Maison : chaussette. 2 paires.
- Maison : sous vêtement, teeshirt 2 paires.
- Maison : tube, casquette ou chèche. 2 paires.
- Decathlon : chaussure d’eau ; voir le paragraphe dédié aux chaussures plus bas.
- Intersport : basket trail ; voir le paragraphe dédié aux chaussures plus bas.
- Decathlon : chaussure de marche ; voir le paragraphe dédié aux chaussures plus bas.
Communication :
- Amazon : téléphone gsm ; pour tracé gpx, secours, lampe, localisation gps, photos…
- Maison : sifflet ; sécurité : un sifflet sur la sangle pectorale des sacs à dos ou ajouté si absent.
Corporel :
- Pharmacie Comte : lingettes sèches pour la toilette ; test : du produit Savo’net
- Maison : lunette de soleil.
- Trou noir : crème solaire ; nous sommes des guerriers, donc pas besoin… Quelle belle erreur !!!
- Amazon : papier toilette ; pas utilisé… Allez savoir pourquoi 😉
- Bléone : eau ; une infusion avec du thym et un peu en boisson une fois bouillie.
- Nature : quelques prunelles pas mures, des feuilles de tilleul, 2 cubes bouillon de poule… ; un paragraphe dédié à l’alimentation se trouve plus bas dans ce document.
Divers :
- Maison : trousse de secours ; trousse individuelle de premiers secours. (fera l’objet d’un autre article).
- Maison : batterie Aukey 20kmAh
- Suunto : montre gps traverse.
- Suunto : montre gps spartan.
- Amazon : sac de compression étanche. Utile pour garder au sec nos vêtements en cas de chute dans l’eau…
Phase 3 : La Javie -> Prads
Chaussures :
Même si ce n’était pas l’objet principal de ce périple, les chaussures ont été l’objet de quelques discussions et la littérature sur internet peu loquace.
Nous avions pensé prendre 2 paires de chaussures une pour la progression dans le lit de la Bléone en milieu humide et une pour la progression en milieu sec et le soir, en gardant à l’esprit le final, la montée au Refuge de l’Estrop. Donc nous avons commencé par utiliser les chaussures de marche en longeant les rives de la Bléone, jusqu’à ce qu’il faille la traverser. Donc changement de chaussures, mise en place des chaussures snorking, traversée et déplacements avec ces chaussures d’eau. Puis remise en place des chaussures de marche (quand même bien plus confortables), quelques minutes plus tard une nouvelle traversée donc changement de chaussures pour finalement les garder, au moins jusqu’à midi… Car en fait la semelle est beaucoup trop fine et les cailloux se font trop sentir sur la plante des pieds. Donc revirement de situation, nous avons finalement utilisé les chaussures de marche pour la progression dans le milieu humide et les chaussures d’eau seront pour le « sec » le soir. Le final a été réalisé avec les chaussures de marche (un peu humide… ).
Un des guerriers avait une paire de basket style trail premier prix à la place des chaussures de marche (il faut bien faire des tests …), il a décidé quasiment dès le début de se passer des chaussures d’eau pour éviter tous ces changements. Finalement ce n’était pas la bonne solution… La semelle de ses baskets sont à peine plus épaisses que les chaussures d’eau, la voute plantaire et les chevilles s’en souviennent encore…
Seules les chaussures de marche sont convenables pour une telle distance même en terrain humide. La paire de chaussette sèche salvatrice pour la nuit était la bienvenue. Remettre les pieds dans les chaussettes et les chaussures mouillées le matin n’était pas si difficile que cela surtout qu’à partir de quelques minutes il a fallu traverser à nouveau la Bléone.
Nous avions tous des orteils style morilles mais pas d’ampoule si ce n’est une crevasse qui ne s’est pas du tout résorbée durant le périple.
Alimentation et eau :
Nous avons décidé de ne pas prendre de nourriture en espérant pouvoir récolter le long de notre chemin. Nous avions un kit pêche (un peu de fil, quelques hameçons et plombs et le permis de pêche 2018) mais il n’a pas été utilisé. Dans la première partie nous avons trouvé une compote à boire, qui est revenu avec nous (c’était un peu notre mascotte) et quelques prunelles pas tout à fait mures.
Ces prunelles nous ont bien aidés, nous avons dû en consommer une bonne douzaine chacun la première journée et 5 la seconde. Cela nous a apporté l’eau de la première journée, fait fonctionner un peu l’estomac et permis de sucer des noyaux pendant des heures pour tromper la soif grâce à la salive générée. Nous avons bu une infusion de thym le premier soir et le matin de J2. Le repas de midi du second jour a été un cube de bouillon de poule (il fallait prendre des forces un peu avant l’ascension). Petit goûté rapide sur le parking avant de monter, curieusement 2 personnes se sont plaint de brûlures dans le palais lors des premières bouchées, mais la sensation a assez vite disparue.
L’eau a été autorisée à partir du premier soir. A chaque traversée de rivière (et il y en a eu quelques-unes) nous profitions pour nous mouiller les bras, la nuque, la tête et le visage. Il était de plus en plus difficile de ne pas se laisser tenter pour laisser entrer ne serait-ce que quelques gouttes dans la bouche.
Avec un esprit occupé, la force du groupe, nous n’avons pas trop souffert de la faim, si ce n’est une micro fringale en début d’après-midi (quelques gargouillements de l’estomac) du premier jour. Le plus étonnant c’est qu’il y avait aucune sensation de faim le soir après l’infusion de thym. L’occupation pour démonter le campement et se remettre en marche assez tôt le matin avec l’excitation sur le fait que nous serons au Refuge de l’Estrop le soir (ou le lendemain matin) a fait que nous n’avons pas eu de manque ou de sensation de faim.
Alors pourquoi s’astreindre à une telle contrainte sur l’eau et la nourriture ? Ce n’est pas par fanatisme vegan ou religieux, mais plutôt pour démontrer qu’en prenant des précautions il est possible de baisser considérablement la quantité de nourriture absorbée. Et second point, qu’il est possible de faire des efforts importants sur la durée même en étant sous-alimenté et pas assez hydraté. Certes ce n’est pas à reproduire sur une période trop longue ou trop souvent. Mais en cas de problème, les minots ont maintenant conscience (puisqu’ils l’ont touché du doigt) qu’il est possible de faire 50 km sous le soleil dans des conditions de progression pas facile (ou tout autre effort de style endurance) sans avoir de barres ou de boissons énergétiques.
Ici, vous trouverez une vidéo sur le feu, l’étape où la braise devient de petites flammes. Mais qu’est ce que cela vient faire dans la rubrique eau ? Disons que cela nous a servi pour purifier l’eau 😀
Le feu a été démarré au second coup, l’initiateur trouvé sur un arbre au bord de la Bléone semblait très fin, assez touffu mais encore vert. Finalement ce sont les herbes sèches trouvées sur place (avant l’orage) qui ont permis la transformation de la braise en flamme.
Tests des serviettes SAVO’NET :
Nous avons fait chacun une toilette au Refuge de l’Estrop en utilisant une serviette sèche imprégnée de savon. Il s’agit d’humidifier la serviette avec un peu d’eau, puis de se frotter le corps avec. Cela mousse beaucoup, pas d’odeur (parfum) particulière. Une fois le corps savonné, il est possible de rincer plusieurs fois la serviette pour qu’elle n’ait plus de savon et de s’en servir alors pour supprimer le savon du corps. Il n’y a pas de sensation de fraicheur particulière, aucune odeur (corporelle) résiduelle.
Nous n’étions pas si sales que cela, très souvent dans l’eau et la dernière douche à 36 heures. Nous avions peu transpiré car nous compensions les échanges thermiques en nous aspergeant de l’eau fraîche de la Bléone très régulièrement.
Nous les testerons à nouveau mais sur une durée plus longue pour valider que l’hygiène sera bien respectée. Toutefois, nous pouvons déjà dire que le conditionnement n’est pas adapté, la pochette se déchire totalement, il y a rien pour refermer, donc il faut transférer dans un sac à fermeture étanche (style congélation) pour les emporter.
Merci à la Pharmacie Comte (04000 Digne le Bains) de nous permettre de tester du matériel !
Bobologie :
Une crevasse sous un gros orteil qui ne veut pas se fermer,
Une cheville gauche un peu raide,
Des tendons d’Achilles un peu irrités,
Une irritation derrière le genou dû à la fermeture éclair du short pantalon,
Et surtout (honte à nous) quelques coups de soleil…
Et la Bléone dans tout ça ?
Finalement, pas si sale que cela, bien que nous ayons trouvé quand même pas mal d’objets qui ont fini dans une poubelle. Nous avons oublié de mentionner une tondeuse, un karting, des ballons de foot, une épuisette, beaucoup de fer, de pièce de moteur et de vélo, des objets (sacs, bouteilles, chaussures, jouets… ) en plastiques (en plus de tout ce que nous avons ramassé –et sans faire les berges au niveau des villes-). Vraiment peu de poissons, que ce soit de la truite ou du blanc.
Le top « honte à toi humain qui pourri la planète » se situe après le pont des Arches où la rive gauche est pleine d’ordures qui petit à petit se rapprochent du lit de la Bléone et doivent se faire emporter à chaque mini crue. Je ne pense pas qu’il s’agisse de l’ancien endroit de dépose des ordures.
Plus nous nous rapprochions de la source, moins la présence de l’humain se fait ressentir au niveau des déchets et plus nous pouvions voir de poissons partir à notre approche.
Les nombreuses traversées se sont déroulées sans encombre avec une bonne lecture de l’eau et une bonne anticipation pour choisir les bonnes rives. Peut-être qu’une ou deux traversées nous ont mouillées un peu plus haut que le genou, mais dans l’ensemble pas de chutes ni de marches en arrière pour cause de courant trop fort. Il est à noter que le soleil de face ne facilitait pas la lecture de l’eau. Au début nous nous sommes fier à la couleur de l’eau pour déterminer la profondeur, « on voit les cailloux on traverse ». Puis l’eau a été beaucoup plus claire et donc les cailloux très visibles alors qu’il y avait une profondeur importante…
Nous avions embarqué avec nous de quoi nous fabriquer un harnais de fortune et 20 m de corde 7,5 mm pour les traversées des gués (en cas d’orage).
La nuitée à la Javie :
A peine le temps de démarrer le feu à l’archer, de tendre les 2 bâches que nous nous sommes retrouvés sous un bel orage qui a duré 90 minutes… L’eau s’est engouffré sous les bâches, (pas possible de creuser une rigole à l’extérieur) nous avons réalisé un drain en interne pour suivre la mini pente.
Pas de matelas, pas de duvet, juste nos habits et une « SoftShell » avec pour adversaire une nuit un peu fraîche et humide (et des coupeurs de bois… ), mais nous avons survécu
Psssst, une vidéo ultra courte sur les fuites : Ici !
Et enfin la récompense ultime :
Dernière phase : Prads -> Le Refuge de l’Estrop
Le voilà devant nous certes encore un peu au loin, le Refuge de l’Estrop qui nous tend les bras. Un accueil avec le sourire (c’est une habitude ou une tradition là-haut je pense), une vue splendide après une marche d’approche exceptionnellement belle en cette saison, un repas parfait (agrémentés de plantes locales), une soirée avec des rencontres au top, une bonne nuit réparatrice et nous voilà déjà sur le chemin du retour.
Le corps est un peu fatigué mais avec une envie farouche de repartir, toutefois pas dans l’immédiat, sauf pour notre intrépide Nils, mais ceci est une autre histoire que vous aurez bientôt l’occasion de suivre si vous restez connectés 😉
Eric pour Yaka Survie